vendredi 11 septembre 2015

Binge watching - Narcos


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Bon nombre d'entre vous avez sûrement déjà entendu parler de Narcos, série qui traite du célèbre narcotrafiquant Pablo Emilio Escobar Gaviria. Créée par Chris Brancato (Hannibal), Eric Newman (Robocop) et Carlo Bernard (Prince of Persia), la série Américaine est disponible depuis le 28 août 2015 sur Netflix. Elle nous fait voyager dans les entrailles de la Colombie, à la poursuite fictionnalisée de Pablo et du cartel de Medillìn. Voyez par vous-même ; un contexte 80s et une traque sanglante et sans merci du baron de la drogue par la DEA et les autorités Colombiennes. Histoire passionnante et époustouflante, la première saison en 10 épisodes nous fait évoluer dans la fulgurante avancée au pouvoir de Pablo Escobar. Pionnier dans l'usage de mules, il bénéficie d'une grande popularité auprès de la population pauvre de MedillìnDe son ascension à sa chute, en passant par ses années en prison, je me suis particulièrement attachée à ce personnage dont la personnalité transgresse toutes les lois naturelles. En multipliant les points de vue ; cartel, policier, politique ; la série retrace l'essor foudroyant du cartel au rang d'organisation la plus lucrative et impitoyable de l'histoire criminelle moderne. Ce système entraîna la mort de milliers de personnes, dont des civils, des policiers, des journalistes et des représentants de l'Etat. 
Une belle surprise en découvrant Wagner Moura, ce Brésilien au charisme fou. Nullement besoin de vous parler de sa manière de fumer, de sa façon de vous regarder ou de vous annoncer sans scrupule ni aucunes émotions " Plata o Plomo". C'est à mon goût, doté d'une grande classe noire, qu'il incarne ce personne terrifiant qui a semé la terreur en Amérique du Sud. 
Personnages aussi très bien interprétés, Steve Murphy (Boyd Holbrook) et Javier Pena (Pedro Pascal), les agents de la DEA, obsédés par la volonté de coffrer le terroriste le plus craint à cette époque.
La première saison se termine sur une énième fugue d'Escobar, fuyant la prison qu'il a soigneusement construite à son intérêt.


D'après José Padilha dans un interview au magazine Télémara, la production va prendre du recul et quitter le cartel de Medillìn pour se focaliser un peu plus sur ceux de Cali et des FARC, au coeur du trafic actuel.

Je vous laisse profiter du générique et cette douce musique de Tuyo

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